Dans une entrevue au Magazine Fugues plus tôt en octobre, le directeur général de Maison Plein Coeur, Chris Lau, parle de la nécessaire optimisation des traitements du VIH qui commence à poindre dans la communauté internationale, mais particulièrement au Québec et au Canada.
Quels sont les principaux éléments de cette optimisation ?
« J’aborderai plus le contexte canadien et québécois et non le contexte mondial, car les enjeux concernant l’optimisation des traitements du VIH peuvent différer d’une région du globe à une autre. Tel que mentionné, l’optimisation consiste à assurer l’efficacité, la sécurité, l’administration facile des traitements », explique Chris Lau.
L’optimisation du traitement du VIH s’inscrit dans les objectifs mondiaux 90-90-90 de l’ONUSIDA : au moins 90% des personnes qui connaissent leur séropositivité au VIH ont accès au traitement anti-VIH, et au moins 90% de celles qui ont accès au traitement maintiennent une charge virale indétectable.
D’un angle clinique, l’optimisation du traitement du VIH consiste à s’assurer qu’il est efficace, fiable, toléré pour la personne qui le prend et facile à administrer. Cela augmente les probabilités qu’une personne vivant avec le VIH puisse supprimer sa charge virale et la maintenir sous contrôle, de préférence à un niveau indétectable. Une charge virale supprimée augmente la probabilité d’une bonne santé; une charge virale indétectable empêche qu’une personne vivant avec le VIH puisse transmettre le virus à quelqu’un d’autre.
Pour lire le reportage complet de l’entrevue de Fugues, suivez ce lien.